lundi 31 janvier 2011

Santiago

Après plus de 20 heures de bus, nous voilà à Santiago, la capitale du Chili, avec c'est 7 millions d'habitants ce qui représente 1/3 de la population du pays.

Premier déplacement dans la ville et découverte du métro.


Puis découverte de la ville avec le palais présidentiel post coup d'état avec un immense drapeau devant.



A proximité, un panneau de signalisation indique qu'être président laisse quelques avantages.

Interdiction de stationner sauf le président de la République.

Autour de ce dernier, on peut trouver les ministères.



La place principale de Santiago est très animée, avec beaucoup de personnes qui viennent se promener ou s'y retrouver. Ou encore faire de multiple activités comme des échecs ou de la danse...











La place est composée de bâtiments historiques et d'architecture moderne.




De la place des armes partent de nombreuses rues piétonnes et commerçantes. On a pu découvrir également de très grandes galeries marchandes à l'intérieur des centres villes appelées "Mall".



Le 30 janvier 2011 à 20h00 à Santiago il faisait 28°c et oui dans l'autre hémisphère (le sud) on est en plein été.




Sur notre chemin nous avons croisé le marché central ainsi que l'ancienne gare transformée en espace culturel.




Profitant de la fraîcheur pour visiter la ville, nous sommes arrivés dans le quartier de Bellavista à la tombée de la nuit. C'est le quartier bohême et branché de la capitale.

dimanche 30 janvier 2011

Calama et la mine de Chuquicamata

Calama est une ville du nord-est du Chili. Elle est reconnue à travers le monde pour avoir à proximité d’elle la mine de Chuquicamata, qui est la mine à ciel ouvert la plus profonde du monde. On y exploite le cuivre. Dans la ville de Calama, on peut voir la présence de cuivre sur les bâtiments, comme par exemple avec le cloché de l’église et les différentes statues qui ornent la ville. La ville conjugue son histoire avec celle de la mine.



 
Au centre de la ville, il y a une place avec des arbres d’où la musique sort.


 
La ville peut-être colorée par endroit, on peut voir la présence de peintures murales et de mosaïques, ou tout simplement un enchaînement de maisons de différentes couleurs.



La mine de Chuquicamata a commencé à être exploitée au début du 20e siècle. Durant son histoire, qui continue encore aujourd’hui, la mine a connu une grande expansion. Au point qu’en 2008, la ville de mineurs (25000 habitants), a dû être évacuée vers Calama en raison de la découverte d’un nouveau filon se situant sous celle-ci. Cette mine de cuivre n’est plus aujourd’hui qu’une mine à ciel ouvert mais également une mine souterraine.

L’ancienne ville des mineurs




 Le minerai de cuivre

de gauche à droite : sulfure de cuivre, oxyde de cuivre, produit fini

 
La mine avec son trou et ses machines immenses.


Pour faire fonctionner cette machine il fallait 12 hommes, aujourd’hui sa remplaçante nécessite seulement 1 homme

Ce gigantesque camion consomme 3 litres de carburant à la minute, son réservoir fait 5000 litres



Les Geysers del Tatio

Manifestation volcanique souterraine étant visible à la surface grâce à la différence de température entre l’eau froide venant des montagnes environnantes, culminant à plus de 5000 mètres d’altitude, et de la roche chauffée par l’activité volcanique.

Les phénomènes de geysers sont plus impressionnant le matin car la température extérieure est plus fraîche, en-dessous de 0°c, ce qui permet d’observer des jets de vapeur et d’eau en ébullition sortant du sol.








La chaleur de l’eau peut donner lieu à la création de piscines naturelles où la température est entre 30 et 40°c. C’est très agréable de se baigner à 4000 mètres d’altitude dans une eau chaude avec de tels paysages.

Et voici ce que cela donne en vidéo :



A la découverte des villages du désert de l’Atacama

En passant de site naturel en site naturel nous avons pu voir de nombreux villages le long de la route. 

San Pedro de Atacama, est le premier village que nous avons traversé. Ce village vie exclusivement du tourisme et de l’activité minière. Aujourd’hui tout son centre ville est voué au tourisme. Cela permet une meilleure préservation des bâtiments mais le village perd tout son cachet puisque les rues sont un enchainement de commerces « turistico ».

San Pedro de Atacama possède une petite église dont le toit est en bois de cactus.



Dans les rues de ce village on peut trouver des loueurs de vélo, des agences de tours touristiques, des restaurants, bars, hôtel…etc, il y a même un accès wifi sur la place centrale, mais ce dernier ne fonctionnait pas lorsque nous sommes passés. 




Toconao, oasis dans le désert, où contrairement à San Pedro de Atacama le tourisme est secondaire, la principale activité est l’exploitation minière. Le village est fréquenté plus par les autochtones que par les touristes, il semble plus authentique.
Nous sommes allés sur la place principale où nous avons pu découvrir l’église et son cloché, séparés l’un de l’autre.



Une oasis dans le désert, donc une place verte et de l’eau.


Camar, petit village juché dans la rocaille surplombant le désert et le « salar » de l’Atacama, ce qui nous a permis de l’admirer.




Talabre, son église, sa place et sa rue…





 
Caspana est située dans un cayon. Ce petit village vie de la culture maraichère que les habitants vont vendre sur les marchés de Calama.



Ayquina, village en deux parties, la première historique avec les habitations d’origines et la seconde en pleine extension, avec des « lotissements » en construction.







Chiu – Chiu, dernier village sur la route avant de rentrer sur la ville de Calama. Il nous a marqué de part sa petite église où toute les boiseries sont en cactus.